« Chercher un avenir meilleur que celui qui m’était destiné dans les camps de réfugiés ».
Arrivé en France en 2019, Ali revient avec émotion sur son parcours d’apatride. Depuis le camp de réfugiés Sahraoui près d’un petit village de Tindouf, dans le sud de l’Algérie, jusqu’à Paris où il a posé ses bagages, pour continuer ses études. Après un parcours en civilisation anglo-saxonne à Alger, il décroche en effet son inscription en journalisme dans une université parisienne. Le Graal.
Ali est particulièrement sensible aux autres et à leur histoire : le journalisme et la culture lui offrent cette possibilité d’assouvir cette altérité ; notamment par la littérature historique et le cinéma indépendant. Avec un sourire aux coins des lèvres, il retrace les dernières années passées aux côtés des livres d’Amin Maalouf, compagnon d’apprentissage du français. De cet auteur, il dévore les mots et pourrait en parler des heures durant. C’est avec la volonté de se dégager de toute forme d’énergie négative qu’il court souvent, beaucoup. Il court vers cet avenir qu’il désire tant.
Par Sarah Lavoine