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    Guiti : nm, signifiant le monde, l’univers, en perse.

    Le monde et ce qui l’entoure. C’est la traduction littérale de guiti en perse. Et c’est bien l’identité de ce média qui s’est constitué autour de rencontres diverses, loufoques parfois : dans un squat à Athènes, dans une soirée poésie à Paris, ou encore à la maison des journalistes qui accueille des professionnels exilés.

    Nous avions tous une envie : parler de la migration autrement. En tant que journalistes, nous avions tous pu faire l’expérience d’une certaine frustration quant au traitement de ces sujets et avions l’impression que les idéologies et les haines l’emportaient bien souvent. Nous voulions casser cela. Parce que c’est conforme à nos histoires. Avec plus de complexité, plus d’humilité et, nous l’espérons, avec plus de justesse. Pour que la migration ne devienne pas un marronnier, qu’elle ne se perde pas dans l’angle mort, mais qu’elle intègre pleinement les grands sujets contemporains de notre époque. Qu’elle existe un peu moins comme un « enjeu politique », une « problématique » et un « défi » et peu plus comme des histoires humaines qui ne demandent qu’à être racontées.

    A l’ère où l’expérience, la maîtrise des langues, « l’expatriation », sont valorisées, des journalistes étrangers, obligés de fuir leur pays où l’information ne peut plus se chercher ou se raconter, en manque de micro, de colonnes ou de caméras, ne trouvent pas de travail. Ils deviennent serveurs, informaticiens, font de la téléprospection ou la plonge.

    C’est ainsi que neuf mois, un journaliste syrien, tchadien, une photographe pakistanaise, un dessinateur camerounais, une militante, une cadreuse et deux journalistes parisiennes plus tard, Guiti publiait pour la première fois ses contenus.

    Les débats furent longs, les premiers sujets compliqués à calibrer, les échanges vifs – mais l’équipe, qui rassemble autant de journalistes français que de confrères exilés, s’est soudée. Aujourd’hui, Guiti a l’ambition d’être le premier média en ligne grand public offrant un double regard franco-réfugié sur les grands thèmes de notre société.

    Car cette question migratoire, elle est transversale. Parler de migrations, c’est aussi parler de santé, de climat, de sécurité, des femmes, du racisme, de l’homophobie…

    Alors, pour un regard plus juste, plus complexe, et plus cohérent avec le monde d’aujourd’hui, Guiti News présente uniquement des reportages réalisés par un binôme de journalistes, un journaliste français et un confrère exilé.

    icone du ministere de la culture francaise, qui soutient Guiti News
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