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    Chroniques d’Haïti #9 : la presse reste une cible pour les gangs armés

    « À chaque fois que je pars couvrir un événement, je ne sais pas si je vais pouvoir revenir en vie », alerte Jean Brunel Mimy, reporter en Haïti. Le double assassinat des journalistes John Wesley Amady et Wilguens Louis-Saint le 6 janvier dernier est venu rappeler combien la presse reste une cible pour les gangs armés, tandis que l'île d'Hispaniola traverse une crise sociale, économique et politique sans précédent.

    Anderson D. Michel. Illustration : montage figurant les portraits de John Wesley Amadi, reporter assassiné en janvier et Rodly Saintiné, journaliste vivant caché à la suite de menaces de mort. Dessin d'Oriane Sebillotte La profession est à nouveau endeuillée. Ce 6 janvier, John Wesley Amady et Wilguens Louis-Saint, journalistes, ont été assassinés par balles par un gang de la Boule 12, une zone de Port-au-Prince, la capitale. Zone qui cristallise ces derniers mois nombre d'affrontements entre plusieurs bandes armées. Un troisième confrère a échappé in extremis à cette attaque commanditée. Depuis, Vil Wilmane, vit caché, par peur de représailles. De mars 2018 à janvier 2022, sept professionnels de l'information ont été tués par des gangs armés. Quand un certain nombre d’autres est menacé et traqué. IZO, chef de gang des “5 segonn” (signifiant 5 secondes en créole ndlr), qui opère à Martissant - un quartier dangereux de la capitale -,...

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