Tous les matins, Ibrahim apprécie l’air frais qui caresse son visage pour aller au café. Là bas, il commande un allongé, et prend le temps de savourer chaque gorgée, les yeux rivés sur les passants pressés.
Attablé ou au comptoir, il discute avec les clients qui vivent à un rythme moins effréné, comme lui. Généreux, Ibrahim n’hésite pas à rendre des services aux autres. Et surtout, il est très attaché aux plantes et bichonne les siennes comme un papa poule.
Par Rachel Notteau