À Paris, un nouveau lieu pour lutter contre la « double discrimination » des personnes LGBT+ exilées
À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre l’homophobie, Guiti a rencontré l’association Ardhis qui ouvre un nouveau centre d’accueil dans le Marais, quartier LGBT de Paris. La population LGBT+ exilée fait face à des difficultés d’inclusion en France, se trouvant à la fois discriminée dans sa communauté nationale et marginalisée dans les lieux de socialisation dits « gays ».
Photographie à la une : DR. Dans le quartier du Marais, à Paris, des arcs-en-ciel dessinés au sol accompagnent les passages piétons. Depuis les années 1980, ses rues sont connues de la communauté LGBT+ (Lesbienne, gay, bi, trans, queer, intersexe, asexuel) qui y fait vivre commerces et bars. Mais peu de personnes exilées fréquentent ces lieux de rencontres. Pourtant, selon l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides), le nombre de dossiers de demande d’asile liée à l’orientation sexuelle ou l’identité de genre ne fait qu’augmenter depuis 2013, et beaucoup de ces demandeurs vivent à Paris. « Cette population exilée peut être exclue du milieu LGBT+ », explique Aude Le Moullec-Rieu, présidente de l’association Ardhis (Association pour la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles et trans à l'immigration), tout en soulignant l’évolution de la situation et les « efforts faits » au sein de la communauté, des associations ou par la ville de...
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