À Calais, « harcèlement », insalubrité, errance : l’urgence des camps
Depuis le mois de septembre 2021, deux personnes sont mortes en tentant de traverser la frontière pour se rendre au Royaume-Uni. Les associations présentes sur place fustigent de nouveau les conditions de vie "indignes" des personnes exilées "maltraitées" dans les camps à proximité de Calais (Hauts-de-France).
Justine Segui / Photo d'illustration : flickr CC Jeanne Menjoulet Jeudi 21 octobre, à proximité de Calais, un homme exilé est décédé alors qu'il tentait, comme beaucoup d'autres avant lui, de traverser la frontière. Selon les associations sur place, il s'agirait de la 305ème personne morte en tentant de rejoindre l'Angleterre depuis 1999. « Il est mort des politiques migratoires et de non-accueil mises en œuvre par les gouvernements français et britannique », écrivent les associations Auberge des Migrants, Médecins du Monde, Secours Catholique du Pas-de-Calais et Utopia 56 dans une lettre commune à la sous-préfecture. Et d'insister : « Il est mort de la politique "zéro point de fixation" qui humilie quotidiennement les personnes exilées et les pousse à prendre des risques immenses ». C'est cette même politique que dénoncent trois grévistes à l’église Saint-Pierre, en centre-ville de Calais (Hauts-de-France). Ils ont installé leur tente depuis plus de deux semaines pour protester...
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