Ouïghours, Pachtounes et Baloutches en exil mobilisés pour sensibiliser à la situation au Pakistan
Le Pakistan est toujours placé sur liste « grise » des pays soumis à une surveillance renforcée par le Groupe d’action financier (Gafi). Rencontre avec des intellectuels et des activistes ouïghours, pachtounes, baloutches en exil dans l’Hexagone, qui entendent rendre visible les politiques d’Islamabad et mettre en lumière la réalité de leurs communautés.
Photos Ibrahim Ezzat Islamabad est toujours placé sur « liste grise » par le groupe d'action financier (Gafi), restant ainsi sous surveillance renforcée. L'organisation intergouvernementale de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et les autres menaces liées pour l'intégrité du système financier international, reproche au Pakistan un non-contrôle du blanchiment d'argent, conduisant au financement du terrorisme. Ce week-end, le Gafi a exhorté le Pakistan de remédier au plus vite aux « déficiences restantes de son système financier ». Même s'il estime qu'il a accompli des « progrès considérables ». A Paris, nous avons rencontré des intellectuels en exil, qui entendent rendre visible les politiques d'Islamabad, en même temps que sensibiliser à la situation de différents peuples au Pakistan. Ils s'étaient d'ailleurs réunis devant le siège social du Gafi à Paris mi-février. Ouïghours, Pachtounes ou Baloutches, tous brandissaient des pancartes « blacklist Pakistan » au son du slogan « Pakistan, Terroristes ». Blacklister Islamabad...
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