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  • C'est leur histoire

    Carnet de bord des Cinq Toits #4 : la place du travail manuel

    Nichée dans le très cossu 16e arrondissement parisien, une ancienne caserne de gendarmerie a été réaffectée pour abriter 350 personnes en situation d’exil ou en grande précarité. Avec un pari : la mixité des publics. Non seulement le lieu se veut ouvert sur le quartier, en proposant des activités ouvertes au public (ateliers de bricolage, réparation de vélos, foires), mais il met aussi à disposition des espaces de travail pour quelque 35 entreprises et associations*. Alors, à quoi ressemble le quotidien aux Cinq toits, côté résidents comme côté équipes encadrantes ? Ce quatrième épisode est consacré à la place du travail manuel, plébiscité par les résidents, mais aussi par les bénévoles, les habitants du quartier et les personnes en situation de précarité installées dans d’autres centres d’hébergement. Immersion en atelier.

    Installé sur l’assise de son déambulateur, Aleksander manie le tour à bois avec ses mains rugueuses. Encapuchonné dans son gilet noir, le bricoleur est concentré sur son travail manuel, au rythme du bruit strident de la machine. Il ne prête même pas attention à Marie Fourcade, venue admirer sa dextérité. Cette brodeuse, qui possède un atelier sur le site des Cinq Toits, lui a commandé des manches de crochet de Luneville (commune emblématique d’où vient la technique de broderie).

    * Depuis début 2021, la rédaction de Guiti News y a installé ses bureaux.

    ** Le prénom a été modifié.

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