Son casque vissé sur la tête, elle passe chaque matin la porte de la rédaction avec un sourire aux lèvres. Probablement de la « tekno » dans les oreilles, à ne surtout pas confondre avec la « techno », au risque d’un grand débat avec la jeune journaliste. Anastasia, ardéchoise de naissance, est ancienne bénévole pour la santé des personnes exilées. Elle étudie les sciences sociales appliquées aux migrations, mais accumule bien d’autres passions.
Si la danse est omniprésente dans sa vie, c’est aussi la photographie qui l’anime. Son boîtier lui permet de prendre du recul et de faire attention à ce qui l’entoure, comme un « prolongement de mon propre corps », plaisante-t-elle.
Pour compenser sa soif de connaissances, Anastasia s'intéresse au journalisme. Interpellée depuis petite par les images des exilé·e·s qu’elle voit passer dans les médias, elle se tourne naturellement vers les mouvements migratoires. Une thématique qui, selon elle, cristallise toutes les problématiques du monde actuel. A travers son engagement chez Guiti News, elle traite l’exil sous le prisme du genre, et tente de rendre accessible les questions de migrations à un maximum de personnes.
Par Margaux Houcine