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  • C'est leur histoire

    Ni d’ici, ni d’ailleurs #8 : Dighya Mohamed Salem, la voix de la souffrance du peuple Sahraoui

    Pour Dighya Mohamed Salem, le chant et la douleur sont intrinsèquement liés. Native du Sahara occidental, elle n'a pas d'existence légale. Installée depuis cinq ans à Paris, elle n’a jamais cessé de chanter la douleur des Sahraouis.

    « C’est difficile de s’entendre dire qu’on est sans terre, quand celle-ci nous a été volée »

    Toutes les cantatrices s'illustrent par leur prestance. Dighya Mohamed Salem ne déroge pas à la règle. La posture droite, le menton retroussé, les mains jointes sur les genoux, malgré une apparence hiératique, elle s’efforcera de nous mettre à l’aise durant notre entretien.  La chanteuse possède cette douleur dans le regard, un abîme de chagrin qui prend racine dans les vallées du Sahara occidental, où elle voit le jour.  « Être sans terre, sans pays, ça vous marque à jamais », confie-t-elle d'emblée. Ses grands yeux noirs s’embuent dès qu’il est fait mention de sa terre natale. Pourtant, les larmes ne pleuvent jamais.   Son enfance dans les tentes des camps de réfugiés de Tindouf (Algérie) a laissé des traces indélébiles. La faim, la dépendance totale envers les ONG pour les droits fondamentaux, la chaleur écrasante des déserts, le sentiment d’injustice qui l’étreint et qui n’a jamais vraiment disparu. Après un passage en Libye avec sa...

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