“Rendre justice”, voila ce qui anime Sophie. C’est à travers son engagement féministe et sa pratique du journalisme qu’elle y participe.
Ayant vécu en banlieue, elle remarque rapidement le manque de couverture médiatique. Même histoire pour l’invisibilisation des femmes sans-abri, ou pour la déshumanisation des personnes en situation d’exil. Marquée par ce décalage entre discours et réalité, elle est tout de suite séduite par la ligne éditoriale de Guiti. Mieux parler de migrations, c’est une injonction qui résonne en elle : ses parents ont eux-mêmes connu des trajectoires d’exil.
Pour ses premiers pas en journalisme, Sophie a choisi le terrain. Après son cursus à l’IPJ Dauphine, elle sillonne les routes de France pour le JT de France 3. Ces pérégrinations l’ont transformée en adepte du train, dans lequel elle passe quasi plus de temps que chez elle. Ce rythme d’enfer lui a plu, mais c’est actuellement des vacances dans la Toscane italienne à déguster un tiramisu, son péché mignon, qui la font rêver.
Car le portrait de Sophie ne serait pas complet sans sa réelle passion : la nourriture. “Je pense à manger tout le temps”, voila la phrase qui la caractérise. A ses heures perdues, notre journaliste publie même des critiques culinaires au Fooding (derrière un jeu de mot douteux en guise de pseudo).
Vous l’aurez compris, Sophie est un vrai couteau suisse aux ressources surprenantes et inépuisables (il parait même qu’elle joue du ukulele).
Par Marine Duluard