A droite toute : quand les programmes des candidat.e.s à la présidentielle se complaisent dans l’illégalité 3/3
Paradoxe ? Si l’immigration reste mal perçue (78 % des français pensant qu’il faut passer d’une “immigration subie” à une “immigration choisie” Ifop 2020), la tolérance - notamment chez les plus jeunes - augmente (CNCDH). En 2022, la campagne pour la présidentielle a cristallisé une myriade de propositions hostiles à l’immigration. A quelques jours de la tenue du premier tour ce 10 avril, passage en revue des mesures proposées par la droite et l’extrême-droite, qui sont illégales et/ou infaisables telles qu’énoncées.
MARINE LE PEN, la monomanie de la préférence nationale « Le premier moyen pour faire baisser l’insécurité qui pourrit la vie de nos compatriotes, c’est d’arrêter cette immigration anarchique et massive », a encore lancé ce 5 avril Marine Le Pen sur LCI. Pour sa troisième candidature à la présidentielle, la figure de proue du Rassemblement National (53 ans) centre sa politique migratoire sur la préférence nationale. Et, à l’instar d’autres candidats à l’élection présidentielle, martèle l’idée d’un référendum sur l’immigration. Zoom sur cinq de ses propositions. Avec la contribution de Désinfox-Migrations. PRIORITÉ NATIONALE Dans l’accès à l’emploi ou au logement notamment, la candidate d’extrême-droite entend entériner la priorité nationale. POSSIBLE DANS LA LOI, mais cela pourrait être contraire au principe d'égalité de traitement. Quid de sa mise en œuvre? L’établissement d’un motif objectif de distinction entre une personne française et non-française. La cocarde étudiante, un syndicat étudiant, proposait en...
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