Outre-Manche, Suella Braverman ou la « diversité » comme outil d’une politique xénophobe
A l'instar de ses prédécesseurs, la très à droite nouvelle ministre de l’Intérieur du Royaume-Uni Suella Braverman martèle sa monomanie : la lutte contre l'immigration.
« Il pliait nerveusement son billet aller simple pour le Kenya. Il n'avait pas de famille, pas d'amis et tenait dans ses mains son bien le plus précieux : son passeport britannique. Son pays natal était alors en pleine tourmente politique », lançait Suella Braverman en 2015 lors de son entrée au Parlement, pour évoquer l'histoire de son père, Christie Fernandes. On pourrait naïvement penser que la nouvelle ministre de l'Intérieur britannique, fille de deux immigrés ferait montre d'un soupçon de compassion pour les réfugiés fuyant les mêmes guerres que son père, lui qui a quitté le Kenya en 1968. On pourrait également, de façon plus naïve encore, assumer qu'elle manifesterait de l'empathie pour celles et ceux en quête d'une vie meilleure, à l'instar de sa mère qui a, plus jeune, quitté l'île Maurice. Eh bien, non. Dès son entrée au Parlement, Suella Braverman s'acharne à prouver à ses collègues...
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