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    Tilo koto ou le retour au pays d’un voyageur clandestin

    En 2016, il fuit le Sénégal, puis la Gambie pour gagner l’Europe. Quatre fois, il tente de traverser la Méditerranée depuis la Libye. En vain. Brisé par la route de l’exil, il décide de rentrer chez lui en Casamance (sud du Sénégal), pour témoigner auprès des plus jeunes des atrocités que vivent les voyageurs clandestins en chemin pour le vieux continent Le film documentaire Tilo koto, qui sort aujourd'hui en salles, retrace l'exil du peintre Yancouba Badji. Un film essentiel, un vibrant plaidoyer contre les injustices envers les plus précaires et les plus démunis.

    Sidney Cadot-Sambosi. Illustration : Capture du film. Après avoir été secouru en mer pour la quatrième fois par les autorités tunisiennes, Yancouba Badji est ramené à Médenine, à quelques kilomètres de la frontière libyenne. C’est là au centre Al Hamdi qu’il fait la rencontre des réalisatrices Sophie Bachelier et Valérie Malek. Naît ensuite l'idée du film pour sensibiliser à la dureté de l'exil. « Si j'avais su ce qu'il se passait en Libye, je ne me serais jamais retrouvé dans ce pays », lance Yancouba Badji, face caméra, dans la pénombre. Il décrit clairement, avec lucidité et calme, le quotidien inhumain des camps de migrants en Libye : la prostitution des femmes auprès de leurs camarades, l’esclavage, les tortures, les assassinats gratuits, les viols, l’enfermement. Yancouba Badji met également en lumière la corruption des polices nationales des pays qu’il a traversé, du Mali à la Libye. De la marchandisation des humains,...

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