« C’est la fin d’un rêve » : la fermeture du centre L, entre mélancolie et célébration

Dans la chambre 219 du Centre L, les visites s'enchaînent à un rythme effréné. Travailleurs sociaux et résidentes passent la porte pour assister à l’avancée d’une installation photo ou se faire tirer le portrait. Lucas, travailleur social, s'empare d'un stylo pour commencer à écrire sur la fenêtre. À la demande de Malika, hébergée au sein du Centre, il inscrit le mot « confiance ». Il y a un an, ce centre d’hébergement d’urgence (CHU) était un hôtel de luxe inoccupé. Aujourd’hui, ses murs sont chargés de souvenirs vivaces pour celles et ceux qui y ont vécu ou travaillé. Et, cette confiance dont parle Malika s’est construite patiemment, au fur et à mesure de l’année écoulée. L'installation de la chambre 219 coïncide avec un temps d'introspection pour les résidentes comme l'équipe encadrante. Car, et c'était une première depuis son arrivée dans l'Hexagone, le "L" a permis à la doyenne des hébergées de « se...