Coupe du monde 2022 : le Qatar, historique d’un champion des violations de l’environnement et des droits humains

A un mois et demi de l’ouverture de la Coupe du monde 2022 au Qatar, du 20 novembre au 18 décembre prochain, le débat sur sa tenue et sur le visionnage de la compétition enfle dans la société française. Et pour cause : l'événement international a un coût humain et écologique conséquent. Connu pour ses manquements nombreux au respect des droits humains et de l’environnement - disons-le pudiquement-, l’Etat conservateur fait l’objet d'une myriade de polémiques sur les conditions de travail des travailleurs immigrés et le bilan carbone. Villes et personnalités françaises se prononcent tour à tour sur la question. Paris, Marseille, Toulouse, Besançon, et d’autres ont d’ores et déjà annoncé n’organiser aucune fan zone pour suivre les matchs – autant pour des questions de boycott que pour des économies d’énergie -. C'est également le cas de plusieurs personnalités tels qu’Eric Cantonna (ex-footballeur international), Vincent Lindon (acteur), Virginie Despentes (écrivaine)...