Festivals de musique : « Vous dansiez ? Eh bien ! Engagez-vous maintenant »
« Les organisateurs de festival sont désormais presque obligés de rendre visible leur implication écologique. Une partie du public est en attente de cela. Ne rien faire peut discréditer un évènement ». Implication écologique, mais aussi défense des droits humains fondamentaux, plaidoyer pour le vivre-ensemble…Si concilier engagement social et divertissement est devenu la norme des festivals installés ou émergents, comment s’organisent-ils pratiquement ? Quelles réussites et quelles limites ? Tour d’horizon.
Un « week-end d'intérêt public ». Telle est la promesse du festival parisien Solidays qui, depuis 24 ans, entend nourrir les esprits et les consciences, en même temps que d'enflammer un "dancefloor" à ciel ouvert sur les pelouses de l'hippodrome de Longchamp. Ce samedi 25 juin, sur la grande scène « Paris » du festival, bénévoles et représentants d'associations venant de la Mauritanie ou encore du Liban se succèdent pour présenter leurs actions de lutte contre l’épidémie du Sida. À quelques mètres de là, se déploie un « village solidarité ». Twister autour du tri des déchets, chamboule-tout des préjugés ou encore initiation aux premiers secours, entre deux concerts, les festivaliers sont invités à se promener près des stands des associations. Leur dessein ? Sensibiliser à leur cause au travers d'activités créatives. Ici, l'ONG de sauvetage en mer SOS Méditerranée, là le mouvement d’éducation à la citoyenneté mondiale, e-graine, qui propose de fabriquer soi-même...
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