La Saint-Valentin sans Valentin : les conséquences de la crise sanitaire pour les couples binationaux
Cette année, comme l’année dernière, pour beaucoup de couples binationaux, la Saint Valentin se fera sans leur moitié. Une séparation symptomatique de la crise du Covid-19, qui, pour les associations, serait de l’ordre d’une volonté politique.
Certains ont droit à un diner aux chandelles, d’autres à des fleurs. Mais pour un certain nombre de couples, séparés par des frontières et des difficultés administratives, la Saint-Valentin tend plutôt à symboliser l'attente ardente d’un visa. « Le fait de se marier n’est pas du tout conditionné par la régularité de séjour d’une personne ou sa nationalité. Le mariage est un droit fondamental qui est protégé au titre constitutionnel et par la convention européenne des droits de l’homme (article 12) », rappelle d'emblée Dagna Frydryszak, avocate spécialisée en droit des étrangers. Pourtant avec la crise sanitaire, une myriade de couples binationaux est aujourd’hui séparée géographiquement, faute d’entrée possible sur le territoire français pour les personnes qui ne possèdent pas la nationalité. Des difficultés liées au visa « Le Covid-19 m’a gâché la vie, il nous a séparé », raconte Fadila Boulghobra. La femme de 46 ans était en couple à distance depuis 2018...
Pour lire la suite, soutenez Guiti News et abonnez-vous à partir de 2€/mois*
*Offre sans engagement