Accord libyen, brouille avec Paris et manquements humanitaires : Berlusconi, itinéraire d’un populiste
Silvio Berlusconi est mort ce lundi 12 juin à Milan. Et, avec lui, c’est une ère qui s’achève. Il « Cavaliere » aura notamment marqué la politique italienne et européenne par des positions triviales, démago et anti-immigration. Positions qui ont durablement imprégnées le vieux continent. Flashback.
“Il Cavaliere”, figure politique majeure de l’Italie et de l’Europe, est mort à l'âge immémorial de 86 ans ce lundi 12 juin à Milan. Président du Conseil, parlementaire, chef de file de la droite en Italie, magnat des médias, propriétaire du club de football Milan AC… Silvio Berlusconi laisse derrière lui une existence fiévreuse, jonchée de scandales. A la tête du Conseil italien à trois occurrences entre 1994 et 2011, son bilan migratoire se caractérise par des prises de position polémiques et des bras de fer récurrents avec l’Union européenne. « Les immigrants ne sont pas bienvenus, sauf les jolies filles », lâche-t-il, par exemple, en 2011, lors d’un sommet sur l’immigration avec son homologue albanais. Verbatim qui résume bien son idéologie. Crise franco-italienne En 2011, l’arrivée de 23 000 exilés tunisiens, fuyant le pays après l’effondrement du régime de Ben Ali met le feu aux poudres entre l’Italie et l'Union européenne. Face au flux migratoire, notamment depuis l’île...
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