Migration et insécurité : la grande confusion des régionales et départementales
Depuis le lancement de la campagne pour les départementales et les régionales le 31 mai dernier, les interventions des candidat.e.s sur le sujet des migrations abordent majoritairement des aspects qui ne relèvent pas des compétences locales, mais de politiques nationales. Par exemple, la régulation des flux migratoires ou encore le contrôle des frontières. Entre reflet d’une “droitisation de la société”, préparation de la présidentielle de 2022 et imprécisions, retour sur un débat public qui balaie toute complexité, en même temps que les besoins des territoires et des bénéficiaires.
Texte : Barbara Joannon pour Désinfox-Migrations et Sofia Belkacem pour Guiti News / Photo à la Une : montage de tracts du Rassemblement national. Les élections départementales et régionales du 20 et 27 juin prochains comme tremplins pour l’Elysée ? Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national (RN), l’assume, voyant « une séquence électorale qui inclut les élections départementales, régionales, présidentielles ». Et d’insister : « Nous avons besoin que toutes les collectivités soient tournées vers le même objectif, en soutien à la politique d’Etat que je mènerai quand je serai présidente de la République, j’ai besoin que les départements accompagnent ces changements », déclarait-elle le 21 mai dernier. Un flou entretenu entre les compétences nationales et locales…. Depuis le lancement de la campagne pour les départementales et régionales, lorsqu’ils parlent des migrations et des migrants, nombres de candidats et candidates, en particulier de droite et d’extrême-droite, évoquent la lutte...
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