La raison du plus fort : rencontre avec Sandrine Kiberlain
Devant comme derrière la caméra, la comédienne devenue réalisatrice occupe les grands écrans avec deux combats différents. Deux époques, deux tyrannies, deux cinématographies. D’une guerre à l’autre, Guiti News a rencontré l’actrice devenue réalisatrice, Sandrine Kiberlain.
Sandrine Kiberlain au festival de Cannes- 2021. Crédit : Fanny de Gouville A l’affiche du dernier opus de Stéphane Brizé « Un autre monde », aux côtés de Vincent Lindon, Sandrine Kiberlain occupe également le grand écran derrière la caméra avec son premier film en tant que réalisatrice. Sélectionné à la Semaine de la Critique au dernier festival de Cannes, « Une jeune fille qui va bien » raconte l’histoire d’Irène, une jeune femme éprise de théâtre et de liberté, des projets plein la tête et un enthousiasme à toute épreuve, malgré le fait qu’elle arpente les rues de Paris en 1942. Raconter l’horreur sans la montrer Kiberlain voulait montrer les moments d’insouciance avant le point de bascule. Aucun drapeau, aucun soldat, aucun signe ostentatoire de l’occupation nazie. « Comment vit-on l’avant quand on sent les prémices de quelque chose de sournois qui vient polluer notre existence petit à petit, juste avant que cela devienne...
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