Cannes : le retour
Le norvégien Ostlünd a raflé la mise pour la seconde fois avec un opus plus décoiffant encore que ses précédents ! Pour son 75e anniversaire, le festival a repris plein pot, prouvant que le cinéma n’est pas mort, bien au contraire.
Après une édition fantôme en 2020 (Covid oblige) et une timide reprise en 2021 (avec les restrictions sanitaires au voyage), la croisette avait perdu de sa superbe suite au virus, mais pas que… Depuis quelques années, la sélection cannoise avait quelque chose de flasque, d’entendu, parfois même donnant le sentiment qu’un nom assurait une entrée dans la compétition cinématographique la plus convoitée au monde. Les différentes sélections peinaient à se différencier les unes des autres et certains films occupant des places chères brillaient par leur insignifiance. Cette année, le festival a donné le sentiment de renouer avec ses racines : au menu, des sujets politiques, des réalisations aux petits oignons, des scénarii travaillés, des partis pris assumés, des découvertes enchanteresses, et beaucoup d’humour. Réfugiés dans les strass Politique s’il en est, fut le dernier opus des frères Dardenne, autres habitués de la croisette ! Avec "Tori et Lokita", les Ken Loach du...
Pour lire la suite, soutenez Guiti News et abonnez-vous à partir de 2€/mois*
*Offre sans engagement