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    [Littérature] Milan Kundera : exilé, apatride puis français

    Natif d’un pays qui n’existe plus, rendu apatride par ses prises de position, naturalisé français en 1981, auteur mondialement lu… Milan Kundera s’est éteint ce 12 juillet à Paris à l’âge de 94 ans, laissant derrière lui une œuvre littéraire conséquente, et notamment sur l'exil. 

    « Tu es loin, et je ne sais pas ce que tu deviens » (l’Ignorance, 2000). Kundera est décédé ce 12 juillet laissant une oeuvre romanesque singulière. Montage : Lony Nirennold

    La nouvelle est tombée ce matin, et c'est la télévision tchèque qui a diffusé l'information en premier : Milan Kundera s'est éteint ce 12 juillet à Paris à l'âge de 94 ans. Certains pourraient y voir un dernier signe de réconciliation entre le romancier et sa terre natale.  Romancier engagé, interdit dans son pays de naissance et sujet aux assignations identitaires, pour comprendre Milan Kundera, il faut d'abord lire son œuvre. L’artiste ayant décidé de se murer dans le silence médiatique depuis 1985.  1975 : à l’aube d’un parcours migratoire 1975, c’est l’année charnière de l'existence de Kundera, point de départ de son parcours d’exil. Le Printemps de Prague de 1968, durant lequel il fait figure de résistant, est synonyme de censure pour le romancier. Opposé au régime totalitaire, il se voit interdit de publication et ses romans sont retirés des bibliothèques nationales. Il décide alors de quitter sa terre...

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