[Cinéma] « État limite », l’hôpital psychiatrique est malade
Tourné en pleine crise sanitaire du Covid, le documentaire remarquable de Nicolas Peduzzi prend le pouls fébrile et faiblard de la psychiatre publique en France à travers la rencontre du solaire et romanesque Jamal Abdel-Kader, psychiatre à l’hôpital Beaujon (Ile-de-France).
« Ghost song », « Southern belle »… Chez Nicolas Peduzzi, chaque film semble éclore après une rencontre singulière. Dans sa dernière réalisation, « État limite », il nous emmène au côté de Jamal Abdel-Kader, psychiatre à l’hôpital Beaujon (Clichy - Île-de-France), dans son service. C'est en pleine crise sanitaire du Covid-19 que le réalisateur retourne dans cet hôpital qu’il connaît bien puisque son père y a été soigné. Il y reconnaît les qualités des professionnels et des services. Quand il rencontre Jamal Abdel-Kader, son art pour mener les entretiens psychiatriques résonne en lui, pour in fine le décider à réaliser son prochain film autour de lui. Dès lors, sa caméra suit le psychiatre durant deux ans et demi. https://www.youtube.com/watch?v=CsIzJ9q18O8&t=36s Extrait du long-métrage. De la prévalence du contact humain De Raymond Depardon, au plus récent « sur l’Adamant » de Nicolas Philibert (récompensé d’un Ours d’or), les documentaires sur la psychiatrie...
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