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    Colombie : la paix, un terrain miné

    "Il faut qu'il n'y ait plus de morts ou d'enfants blessés". Le déminage est un enjeu indispensable dans un pays où, depuis 1985, les mines antipersonnel ont fait 11.801 victimes, dont 20 % ont été tuées. La Colombie est le deuxième pays le plus touché au monde par ce fléau. Les artifices ont été déposés en grande partie par les FARC. Avec les accords de paix, signés en 2016 entre le gouvernement et la guérilla, est né l’objectif de retirer l’ensemble des engins d’ici à 2021.

    Lise Garnier et Jérôme Morin C'est au printemps 2017, peu de temps après le lancement des opérations, que nous avons suivi Norwegian People's Aid, l’une des ONG participant aux opérations de déminage en Colombie. Deux ans plus tard, l’armée, la marine et plusieurs organisations non gouvernementales sont toujours mobilisées, pour traiter les quelque 52 millions de mètres carrés potentiellement contaminés à travers le pays. Des anciens guérilléros des Forces armées révolutionnaires de Colombie livrent des informations sur les zones minées. Une progression lente Le retrait des artifices s’effectue à la main ou avec des machines. La progression est lente, spécialement dans les zones montagneuses. La dissidence de plus de 2 000 FARC, la multiplication de bandes criminelles sur fond de trafic de cocaïne et l’arrêt des discussions de paix entre le gouvernement et l’ELN, l’autre guérilla du pays, compliquent la donne. « Plus de mines sont déposées par ces groupes...
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