«Subir et ne rien dire»: le difficile parcours des demandeurs d’asile LGBT en France
En France, on estime à 5 à 6% la part de demandes d'asile émanant de réfugiés LGBT selon l'Acat (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture). Tous doivent convaincre de "persécutions vécues ou craintes" dans leur pays d'origine.
«Le placard ou la mort, tel est le dilemme de nos compatriotes dans certains territoires de la République», a tonné le député LREM de Charente-Maritime Raphaël Gérard à l’Assemblée nationale, cet hiver, alors que le nombre d’appels sur la ligne d’écoute de l’association de SOS Homophobie augmentait de 37 % depuis le mois de septembre. Mais qu’en est-il pour les exilés ? En plus de la précarité qu’implique une demande d’asile, beaucoup témoignent des difficultés à devoir prouver leur homosexualité à une administration froide et distante. D’autres craignent un regain d’hostilité envers les personnes LGBT. Reportage.
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