Séisme en Turquie et Syrie : quid des populations déplacées
Le séisme qui a endeuillé la Turquie et la Syrie ce 6 février aboutit au déplacement de populations déjà déracinées. A l’instar de nombreux réfugiés syriens et palestiniens.
« De nombreuses personnes n’ont plus accès à l’eau potable, ni à l’électricité. L’organisation des secours est passablement déplorable », nous raconte Hakan, bouleversé*. L'artiste-tatoueur de 31 ans qui vit à Istanbul vient d'apprendre la disparition de ses deux parents, décédés dans l'effondrement de leur immeuble à Gaziantep, au sud-est de l'Anatolie. Le 6 février à l'aube, un séisme d’une rare violence a ravagé l’est de la Turquie et une partie de la Syrie. Un bilan provisoire fait état de 21 719 morts et de 380 500 déplacés. Vers une aggravation de la crise humanitaire « Les catastrophes naturelles sont les premières causes de déplacement dans le monde, tant elles ont une empreinte spatiale beaucoup plus grande », appuie Vincente Anzellini du Centre international de suivi des déplacements, une organisation suisse qui étudie les déplacements internes à travers le monde. De son côté, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), craint que la crise humanitaire...
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