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Confinement : Top 5 des films à (re)voir

Une énième liste pour s’occuper en temps de confinement ? Certes, mais pas n’importe laquelle, celle de longs-métrages estampillés 100% Guiti qui font réfléchir ou rire sur le récit migratoire.

Leïla Amar / Photo : crédit Biutiful the movie


1/ Biutiful, d’Alejandro Gonzalez Iñarritu

Aussi brut que réaliste, ce chef d’oeuvre signé Iñarritu, réalisateur méxicain multi oscarisé, dépeint la dure réalité de réfugiés africains et asiatiques à Barcelone à travers la vie d’Uxbal, barcelonais condamné par la maladie vivant de l’économie souterraine liée à l’immigration clandestine.

2/ Va, vis et deviens, Radu Mihaileanu

Réalisateur lui même réfugié en France quand ses parents ont fui la Roumanie, Radu Mihaileanu documente dans ce long-métrage, l’arrivée des Falashas, juifs d’Ethiopie, en Israël lors de l’opération Moïse en 1984.

Ici, un jeune chrétien dont la mère cherche à le sauver, est adopté par une famille juive israélienne, et grandit dans le mensonge.

3/ L’Insulte, Ziad Doueiri

Par le réalisateur de la série politique à succès Baron Noir”, ce long métrage savamment mis en scène relate un incident survenu au Liban entre un chrétien et un réfugié palestinien musulman.

De cet incident, tensions et frustrations longtemps cristallisées entre communautés depuis l’exode d’Israël refont surface. 

4. It Must be Heaven, Elia Suleiman

Récit autobiographique du réalisateur palestinien Elia Suleiman nommé au festival de Cannes en 2019, le film retrace à la manière de Jacques Tati, silencieusement – à une exception près- , le parcours de l’artiste depuis Nazareth jusqu’à Paris, en passant par Montréal et New York..  

https://www.youtube.com/watch?v=RYSKzDiUGdk

5. Il était une fois dans l’oued, Djamel Bensalah

Rare comédie ayant pour thème la migration, Djamel Bensalah met ici en scène un voyage “à l’envers”. Ou comment Johnny, jeune français normand interprété par Julien Courbey, décide d’émigrer en Algérie, persuadé d’y être originaire et d’avoir toujours été incompris.