A Fraïsse-sur-Agoût, c’est l’incompréhension. Une mère albanaise et ses deux enfants sont menacés d’expulsion. La famille, arrivée il y a quelques années dans le village, avait pu s’intégrer grâce à la générosité des habitants. Le maire, André Bacou, avait mis à disposition un appartement communal. Certains de ses administrés avaient donné des meubles. Les deux petits garçons, Eri et Ben, étaient scolarisés. Leur mère avait obtenu une promesse d’embauche.
Lorsque l’obligation de quitter le territoire est tombée, Flora et ses enfants ont quitté soudainement leur logement. Rapidement, le village s’est mobilisé. Pétition, rassemblements… Le maire a même adressé une demande de recours gracieux à Emmanuel Macron. « Ça n’a pas fonctionné » a-t-il expliqué à nos confrères de Midi Libre.
A l’heure actuelle, la situation est difficile. L’édile ne sait pas comment cela va évoluer. Toujours dans les colonnes de Midi Libre, il explique pourquoi les petites communes, comme la sienne, peuvent accueillir des réfugiés.
Nous pouvons les accueillir et leur trouver des petits boulots. Ici la densité de population est très basse. Avec cinq à six habitants au kilomètre carré, il y a de la place.