« Ils n’ont rien à faire ici, ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs. C’est tout ce qu’ils sont, il faut les renvoyer et il ne faut même pas qu’ils viennent », avait assené Éric Zemmour en 2020, alors chroniqueur sur la chaîne d’information du groupe Canal plus.
Ce lundi, la 17e chambre correctionnelle a condamné le polémiste d’extrême-droite à 10 000 euros d’amende. Le désormais candidat à la présidentielle n’était pas présent pour le jugement. Réagissant sur ses réseaux sociaux, Eric Zemmour a dénoncé « une condamnation idéologique et stupide ». Avant de déclarer qu’il allait faire appel.
Il a déjà été condamné à deux reprises pour incitation à la haine. Ce 20 janvier, il sera également jugé pour contestation de crimes contre l’humanité : toujours sur Cnews, il avait avancé en 2019 que le maréchal Pétain avait « sauvé » les juifs français.
Les mineurs isolés, cibles de la désinformation
A quatre mois de la présidentielle, le débat public, polarisé, est cristallisé autour de la question migratoire, et particulièrement autour de la situation des mineurs isolés. Tandis que la loi française, via notamment son code de l’action sociale et des familles (CASF), précise que tout mineur, qui est « privé temporairement ou définitivement de la protection de sa famille », entre dans le droit commun de la protection de l’enfance, un certain nombre de politiques dénonce cette prise en charge.
A l’image de Sébastien Chenu, qui dans un entretien du Figaro Live, arguait que : « les départements n’ont pas vocation à assumer la politique migratoire de l’Etat français ».
Autre infox récurrente : le coût de cette prise en charge. Selon les données disponibles, elle s’élèverait à 1 milliard d’euros, soit la moitié du montant avancé par le Rassemblement national à l’été 2021.
Envie d’en savoir plus ? N’hésitez pas à consulter notre article Migration et insécurité : la grande confusion des élections.